Pour en finir avec le câblage audio ! 2e partie

Pour en finir avec le câblage audio ! 2e partie

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Read the first part of “Putting an end to the audio cable debate!” here.

Il y a quelques semaines je vous ai parlé de ma période anti-câblage haut de gamme. À cette époque, je refusais systématiquement de comparer un câble à un autre. Selon mes connaissances techniques, le câblage audiophile était de la fumisterie.

Du simple fil de cuivre, en autant qu’il soit d’un calibre suffisant, donnerait le même rendement sonore qu’un câble à haut-parleur haut de gamme. Tout n’était qu’une question de résistance, de capacitance et d’inductance.

Same for interconnects, with the proviso that the shielding was of good enough quality if the cable was single ended (RCA). For balanced interconnects (XLR), shielding wasn’t important because those cables are designed to reject interference. A simple microphone cable would deliver the same sound quality as one of those costly esoteric ones.

Pour relier une cellule phono à un préamplificateur, les caractéristiques nécessaires au transport adéquat du maigre signal sont de faibles capacitance et résistance et un excellent blindage dans le cas d’une connectique RCA.

Un jour, par curiosité intellectuelle et parce qu’une grande quantité d’audiophiles affirmaient entendre une différence entre certains câbles, j’ai décidé de faire un test. J’ai acheté un câble phono de $900 du fabricant canadien Audio Sensibility fait de conducteurs d’argent OCC (Ohno Continuous Cast).

A l’époque, je possédais un système audio qui était installé dans une salle d’écoute bénéficiant d’une excellente acoustique et de circuits électriques dédiés avec mise à la terre isolée. Ce système était composé d’une platine VPI HRX doté d’un bras uni pivot JMW de 12” et d’une cellule Soundsmith Zephyr MKII, une platine Thorens TD-125 MKII avec cellule Shure V15 Type V-MR, un préamplificateur phono Simaudio Moon 310LP avec bloc d’alimentation 320S externe, un lecteur universel Oppo BDP-105, un préamplificateur McIntosh C2200, des amplificateurs monoblocs McIntosh MC501 et une paire de haut-parleurs Legacy Audio Focus SE. Tous ces appareils avaient été achetés usagés, sauf la TD-125, achetée neuve quand j’avais 16 ans, et qui faisait partie de mon système que je considérais à ce moment la « Meilleur chaîne audio au monde! ».

The cables throughout this system reflected how little I cared about high-end cabling; I used only stock power cords, interconnects that cost $15 a pop, and homemade speaker cables built with #10 gauge wiring. Only the phono cable, included in the purchase of my VPI HRX turntable and valued at about $350, was more specialty oriented. And it’s precisely this cable that I’d decided to replace.

Pourquoi des câbles aussi bas de gamme avec un système de cette qualité? Parce qu’outre ma certitude, à cette époque, que les vertus des câbles audio haut de gamme c’était de la bouillie pour les chats, mon esprit rationnel m’indiquait, et c’est toujours le cas, que l’acoustique de la pièce est primordiale. A quoi bon rehausser les appareils si l’acoustique est médiocre? On ne pourra jamais exploiter le plein potentiel de son système audio si la pièce, dans lequel il est installé, est truffée de défauts.

I installed my new phono cable, expecting nothing, only to become totally stunned by the sound brought about by this change in wiring. A new world had opened up before my eyes and ears, filled with new detail—clearer, more accurate timbres, tangible space between instruments, a vast soundstage, more bass authority, silky, infinite highs. I couldn’t believe that my system could sound this good.

Je m’en suis voulu d’avoir attendu si longtemps avant d’expérimenter avec le câblage par moi-même.

J’entends déjà les esprits scientifiques : « Effet placebo! Auto-persuasion!

You didn’t do a blind listening test. Where’s the scientific proof? A cable can’t improve the sound. All it does is pass the signal from point A to point B. If high-end cabling was so wonderful, studios would use it, but they don’t. So if you think you can improve on the sound of the recording with your snake-oil cable, you’re delusional. I’ve done tests at home between cables and heard no difference. Oh, wait; big man here has a Golden Ear and can hear things I can’t!”

Do I have a Golden Ear? In 1971, at the age of 13, I took part in a hearing contest that got me accepted into my high school’s first music-studies program. Of the nearly 300 students who took part in the contest, I came in first.

Mais bof. Maintenant que j’ai franchi les 60 ans, le résultat de ce concours ne veut sûrement plus dire grand-chose. Donc, non, je n’ai pas une oreille en or, mais j’ai encore une excellente ouïe.

Did I convince myself that the new phono cable was an improvement over the old one to somehow justify the crazy amount I spent on it? Totally the opposite. I didn’t want to hear a difference—I didn’t want to be wrong—and, considering my income, $900 was not a crazy expense for me.

En fait, j’ai entendu une différence notable, parce que certains ingrédients permettant de discerner ce niveau de détails étaient déjà en place. Quels sont ces ingrédients?

The most important are the quality of the listening room’s acoustics and the positioning of the speakers. I can’t say it often enough. Audio enthusiasts are generally obsessed with the material aspect of our hobby. They’re like big kids who can’t get enough of their new toys. I’m no exception. But too often hobbyists buy and resell components and pass judgment on their sound without taking into consideration the acoustic environment in which they listen to those products. Often, that acoustic environment is far from optimal, a situation exacerbated by speakers that are not optimally positioned, causing such sound-warping effects as temporal inconsistencies and low frequency cancellation. No matter how much money they spend on gear, these hobbyists will never reach the full potential of their systems.

Then there’s the A/C power, which must be stable and free of parasitic noise. For best sound, the system needs to be connected to a dedicated ground circuit. Sure, power circuits and transformers in equipment are designed to filter and stabilize the current, but bad A/C power can still muck things up. A car’s suspension is made to cushion the imperfections of the road, but if the road’s too bumpy, the passenger will feel its effects.

The quality of the sound system is directly related to our ability to discern the improvements that a certain audio cable can bring. There’s no point buying a $1000 cable for a $3000 system. It’s a bad investment. A $3000 system can’t reveal all the musical subtleties that a high-end cable can over a standard one. I’ll come back to this aspect in Part 3 of this series.

Il faut se rappeler que l’ouïe est un sens, au même titre que la vue, le goût, l’odorat ou le toucher. L’oreille humaine peut distinguer jusqu’à 400 000 sons différents. Certaines personnes pourront en distinguer plus, d’autres moins. Les opinions ou appréciations d’une audition seront toujours différentes d’une personne à une autre, qu'ils soient musiciens, ingénieurs de son ou audiophiles. Alors pourquoi prétendre détenir la vérité?

Que l’on croie aux vertus des câbles haut de gamme ou non, un peu d’ouverture d’esprit sur ce qu’un individu entend ou n’entend pas, serait de mise.

Failing that, why not debate the quality of wines and perform blind tasting tests? I’m convinced the average wine lover would not be able to tell the difference between a $7000 to $40,000 bottle of Domaine de la Romanee-Conti Montrachet Grand Cru Côte de Beaune and a $36 Domaine Chevalier Côte de Nuits Villages.

In fact, I’d be willing to wager that 50% of oenophiles would probably prefer Domaine Chevalier. What’s my point? This: I’ve never seen wine drinkers take a scientific approach to determining if a wine is actually superior to another or whether charging $40,000 for a bottle is justified. Did that $40,000 bottle really cost that much to make? Is it snake oil?

Je vous invite à poursuivre notre voyage au pays des câbles haut de gamme dans la 3e partie de cette chronique à paraître sous peu.

Lire la troisième partie ici.

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