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Le 20 avril, les amateurs de vinyle et les passionnés de musique du monde entier se réunissent pour une célébration qui va bien au-delà d'une simple séance de shopping : il s'agit du Record Store Day, l'événement annuel qui, depuis 2007, remet l'aiguille sur les sillons bien-aimés de la culture du vinyle. Conçue pour défendre l'esprit d'indépendance des disquaires locaux qui ont longtemps servi de sanctuaires du son, cette journée s'est transformée en une jam session mondiale qui ravive l'ambiance communautaire du feuilletage des bacs de disques, découvrant des joyaux auditifs dans les endroits les plus inattendus.
Qu'il s'agisse d'éditions limitées de vinyles ou de performances spéciales d'artistes dans des allées exiguës, le Record Store Day n'est pas seulement l'occasion de se procurer un pressage exclusif, c'est aussi un hommage au crépitement de la créativité et aux sauts de surprise qui définissent le format le plus durable de l'industrie de la musique. À l'heure où le vinyle reprend du poil de la bête face à la vague du streaming et des téléchargements numériques, le Record Store Day est un symbole de la reconnaissance de l'analogique.
Les origines du Record Store Day
Le Record Store Day a été inauguré en 2007, à l'initiative d'un groupe de propriétaires et d'employés de magasins de disques indépendants, dont Chris Brown, de Bull Moose Music, était le chef de file. Les fondateurs étaient animés par le désir de redonner vie aux disquaires locaux, qui subissaient l'assaut des plateformes de musique numérique et des grandes surfaces. Leur mission était simple mais profonde : mettre en lumière la culture unique des magasins de disques et raviver l'intérêt pour le format de musique vinyle qui a défini des générations d'amateurs de musique.
Le concept a rapidement trouvé un écho, devenant un événement annuel chaque troisième samedi d'avril, attirant l'attention sur l'art de la musique, la chaleur des disques vinyles et l'expérience personnalisée qu'offrent les magasins physiques. Le premier Record Store Day a été marqué par une participation modeste mais enthousiaste des magasins et des artistes, avec des sorties exclusives de vinyles et de CD et divers produits promotionnels spécialement conçus pour la journée. La réaction a été extrêmement positive, ouvrant la voie à ce qui allait devenir un phénomène mondial.
Le Record Store Day a exploité la nostalgie collective et le plaisir tactile de la collection de musique, en offrant aux fans non seulement des disques, mais aussi des expériences : des concerts, des rencontres avec des artistes et le plaisir de chiner des éditions rares. Il n'a pas fallu longtemps pour que l'événement gagne du terrain dans le monde entier, avec la participation de magasins de tous les continents, à l'exception de l'Antarctique (boo !), transformant le Record Store Day en un festival mondial célébrant l'attrait durable et le centre social qu'ont toujours été les magasins de disques indépendants.
La renaissance du vinyle
La résurgence des disques vinyles à une époque dominée par les services de streaming et les téléchargements numériques n'est rien de moins qu'une renaissance culturelle. Cette renaissance, affectueusement appelée "renaissance du vinyle", a été largement alimentée par l'enthousiasme entourant le Record Store Day, qui a non seulement célébré mais aussi catalysé le retour du disque en tant que support musical bien-aimé.
Depuis l'avènement du Record Store Day, les ventes de vinyles ont connu une résurgence remarquable. Selon les données de la Recording Industry Association of America (RIAA), les revenus du vinyle sont passés de $56 millions en 2007 à un impressionnant $1 milliards en 2021, marquant la première fois que les revenus ont atteint la barre du milliard de dollars depuis les années 1980. Cette résurgence n'est pas un simple soubresaut, mais une progression constante, les augmentations d'une année sur l'autre étant attribuées en partie à l'engouement annuel suscité par les sorties et les événements du Record Store Day.
Les experts de l'industrie musicale attribuent ce retour à plusieurs facteurs. L'un d'eux est la nature tangible des disques vinyles, qui offrent un lien physique avec la musique que les formats numériques ne peuvent pas reproduire. "Il y a un aspect rituel dans le vinyle qui ne peut pas être reproduit avec le streaming. C'est l'œuvre d'art, les notes de pochette et l'acte de jouer un disque qui résonnent chez les amateurs de musique", explique Greg Milner, historien de la musique et auteur. Cette expérience tactile, associée à la qualité sonore supérieure que de nombreux aficionados attribuent au vinyle, en fait un format très prisé des collectionneurs, qu'ils soient nouveaux ou chevronnés.
Le Record Store Day a amplifié cet intérêt en faisant de la collection de vinyles un événement célébré, en introduisant des éditions limitées et des sorties rares qui deviennent des moments forts de l'année pour les collectionneurs. Cela stimule non seulement les ventes pendant l'événement, mais a un effet d'entraînement tout au long de l'année, puisque de nouveaux collectionneurs entrent en scène et que les amateurs chevronnés approfondissent leur collection.
Les détaillants notent également un "effet de halo" important autour de la Journée du magasin de disques, où non seulement les ventes d'exclusivités augmentent, mais aussi les ventes de platines, d'enceintes et d'autres accessoires liés au vinyle. "Le Record Store Day a transformé notre activité et a permis à une nouvelle génération de se familiariser avec le vinyle", déclare un disquaire local. "C'est comme le jour de l'an d'un collectionneur de disques ; l'excitation monte et l'impact dure bien au-delà d'une seule journée.
Événements mondiaux et traditions locales
Dans le monde entier, le Record Store Day sera célébré avec bien plus que des sorties exclusives. À Londres, Rough Trade East organisera un festival d'une journée entière avec des concerts de groupes locaux et un DJ set de Thom Yorke, de Radiohead. À Tokyo, Tower Records à Shibuya organise une rencontre d'échange de vinyles, où les collectionneurs peuvent échanger des disques et partager des histoires sur leurs trouvailles favorites.
Une tradition unique à Sydney consiste à organiser une "course de minuit", au cours de laquelle les 100 premiers clients à faire la queue au Red Eye Records ont la possibilité de se procurer des sorties exclusives avant tout le monde, ce qui fait de cette soirée un moment palpitant pour les fans les plus assidus.
L'Amoeba Music de San Francisco transforme le RSD en une fête de quartier, avec des food trucks et des spectacles de rue, soulignant ainsi les aspects communautaires et festifs de la journée.
L'impact culturel
Pour les entreprises locales, en particulier les disquaires indépendants, le RSD est une bouée de sauvetage. À une époque où le numérique domine, cet événement attire les foules dans les magasins physiques, non seulement pour la journée, mais aussi pour transformer les premiers visiteurs en clients réguliers. "Le Record Store Day a toujours été notre plus grosse journée de vente de l'année", déclare Jenna, propriétaire de Vinyl Revival, un petit magasin de disques de Minneapolis. "Il nous aide à survivre dans un marché difficile et à prospérer en atteignant de nouveaux publics qui ne viendraient pas autrement.
L'afflux de clients le jour de la fête du travail profite également aux commerces voisins : les cafés, les restaurants et les boutiques voient souvent leur fréquentation augmenter, ce qui crée une atmosphère festive qui souligne l'importance d'un commerce local dynamique et actif.
En outre, le RSD a revitalisé la collection de vinyles en tant que hobby, en particulier chez les jeunes fans de musique qui ont été élevés à l'ère numérique. Pour beaucoup, la collection de vinyles offre une nouvelle façon, plus immersive, de découvrir la musique. "Il y a quelque chose de magique à écouter un album tel qu'il a été conçu à l'origine", explique Tim, un étudiant qui a commencé à collectionner des vinyles pendant la Journée mondiale du disque 2018. "Il ne s'agit pas seulement de la musique, mais de l'expérience et de la communauté qui l'entoure."
Critiques de la commercialisation
L'évolution du RSD s'est accompagnée d'une modification de la nature des sorties. Ce qui était à l'origine une journée de célébration de la culture indépendante et des trouvailles rares a également connu un afflux de sorties de grandes maisons de disques. Certains critiques affirment que cela a pour effet de détourner l'attention du soutien aux magasins de disques locaux vers l'accroissement des profits des grandes maisons de disques, ce qui risque d'éclipser les artistes et les maisons de disques plus modestes que le RSD était censé soutenir.
Mark, propriétaire d'un magasin de disques à Portland, exprime un avis mitigé : "Bien que le RSD génère incontestablement beaucoup d'affaires, on a de plus en plus l'impression qu'il devient trop commercial. Certaines exclusivités visent clairement à faire des profits rapides plutôt qu'à offrir une véritable collection ou à soutenir la communauté du vinyle".
L'exclusivité des sorties RSD, bien qu'elle ait pour but de rendre l'événement spécial, a également conduit à un problème important de vente à la sauvette. Les articles en édition limitée apparaissent souvent sur les places de marché en ligne à des prix exorbitants quelques heures seulement après leur sortie, ce qui frustre les vrais collectionneurs et les fans qui n'ont pas pu profiter de cette journée. Cette pratique nuit à l'esprit communautaire du RSD et soulève la question de savoir s'il est nécessaire de modifier la manière dont ces produits exclusifs sont commercialisés.
Alors que l'aiguille se pose sur les derniers sillons d'un autre Record Store Day, il est clair que cet événement continue d'être bien plus qu'une simple fête commerciale. Il s'agit d'une célébration vibrante du vinyle, d'un cri de ralliement pour la préservation des magasins de disques indépendants et d'une fête communautaire qui rassemble les amateurs de musique de toutes les générations et de toutes les régions. Malgré les défis logistiques, les critiques de commercialisation et les problèmes d'exclusivité, le Record Store Day a réussi à maintenir l'esprit du vinyle en vie, en s'adaptant chaque année pour répondre aux besoins et aux désirs de ses nombreux fans.
Le Record Store Day soutient non seulement les économies locales en favorisant la fréquentation des petits commerces, mais aussi les artistes en encourageant une connexion plus profonde entre les musiciens et leurs fans par le biais de sorties exclusives et de spectacles en direct. Cet événement annuel réaffirme la valeur intemporelle des expériences musicales communes et l'attrait unique des disques vinyles, un format qui continue de prospérer dans un monde numérique grâce à son son riche et chaleureux et à ses qualités tangibles.
En attendant les prochaines célébrations, le véritable succès du Record Store Day réside dans la joie qu'il procure aux personnes qui se rassemblent dans les petites boutiques et les allées bondées, en partageant des histoires, en faisant des découvertes et en maintenant la culture du vinyle vivante et en mouvement. Après tout, dans un monde qui évolue rapidement vers l'immatériel, le crépitement d'un disque en train de tourner a une résonance profonde : un son qui, à l'instar du Record Store Day lui-même, fait écho au battement de cœur durable du passé, du présent et de l'avenir de la musique. Alors, continuons à faire tourner les disques et à ouvrir les portes de nos magasins de disques locaux. La musique n'est pas terminée ; en fait, le refrain ne fait que commencer.
Consultez le site officiel du RSD pour connaître les magasins participants..
À venir au Record Store Day 2024
Cette année, la programmation du Record Store Day comprend un trésor de délices vinyles. En particulier, le concert des Pixies à Red Rocks sera pressé pour la première fois en vinyle, capturant ainsi l'énergie électrisante de leur performance en direct. Les amateurs de soul et de R&B seront ravis par le nouveau matériel des Flirtations, leur premier en 55 ans, qui promet un voyage auditif à la fois nostalgique et frais.
Soul Jazz Records s'apprête à sortir trois compilations incontournables : "Punk 45 : Kill the Hippies ! Kill Yourself ! The American Nation Destroys Its Young", "300% Dynamite" et "Studio One Rude Boy", chacune offrant une exploration unique de l'histoire et de la culture musicales. Parmi les autres sorties marquantes, citons l'édition radio japonaise de "Harvest Time"/"Love Will Find a Way" de Pharoah Sanders sur un vinyle de 7″, le mystique "Inside The Light World : Sun Ra Meets The OVC" de Sun Ra, et l'édition 10e anniversaire de "DEAD" de Young Fathers, qui ne manquera pas d'attirer les anciens et les nouveaux fans.
Les fans d'Elton John seront ravis de découvrir l'édition du 50e anniversaire de son album "Caribou", présentée dans un coffret 2LP sur vinyle bleu ciel 180G en édition limitée, comprenant l'album original ainsi qu'un LP de titres bonus nouvellement compilés. "Caribou" n'est pas seulement une partie importante de la discographie d'Elton John, mais aussi un reflet de sa période prolifique des années 1970.
Queen sortira son titre "Cool Cat" de 1982 en édition limitée sur vinyle rose 7″, avec une version instrumentale inédite sur la face B. Cette sortie fait appel à la nostalgie des différentes phases stylistiques de Queen et offre aux fans une nouvelle façon d'apprécier ce titre moins connu de l'album "Hot Space".
La compilation à thème politique de Frank Zappa, "Zappa For President", initialement publiée en 2016, est prête à recevoir sa toute première édition en vinyle. Cette édition tombe à point nommé, compte tenu de l'imminence de l'élection présidentielle américaine, et présente une collection de compositions de Zappa à caractère politique, soulignant son rôle d'agitateur et de commentateur musical.
Ringo Starr contribuera aux festivités avec un nouvel EP intitulé « Crooked Boy », qui comprend quatre nouveaux titres mettant en valeur son style vocal et son jeu de batterie. Cet EP se distingue non seulement par la performance de Starr, mais aussi par la participation de Linda Perry et de Nick Valensi des Strokes, ce qui promet une nouvelle expérience musicale de la part de l'ancien Beatle.
Voici une liste préliminaire complète des nouveautés attendues.
Favoris contemporains
- Olivia Rodrigo & Noah Kahan: "Stick Season"/"Lacy" - Tiré du BBC Radio 1 Live Lounge sur un single 7″, vinyle de couleur inconnue, limité à 15 000 exemplaires. Les titres les plus populaires de ces artistes sont repris l'un par l'autre, ce qui renforce l'attente d'une sortie commune.
- Paramore: Deux éditions sont proposées : "Re : This Is Why" sur vinyle rouge et "Re : This Is Why (Remix + Standard)" sur vinyles multicolores, avec des quantités respectives de 15 000 et 10 000 exemplaires. Ces éditions comprennent un mélange de remixes de célébrités et de titres originaux de l'album 2023.
- Noah Kahan: "I Was/I Am" sur vinyle bleu, disponible à 15 000 exemplaires. Cette sortie fait suite au succès de son EP "Cape Elizabeth", ce qui témoigne d'une forte demande pour sa musique.
- The Weeknd: "Live At SoFi Stadium" - un triple album capturant ses performances live, disponible en 7 500 exemplaires. Cette sortie est marquée comme "RSD First", ce qui laisse présager d'éventuels formats ultérieurs.
- Pearl Jam: "Dark Matter" dans une édition spéciale en vinyle jaune et noir, produite à 15 000 exemplaires pour coïncider avec la sortie de leur nouvel album à l'occasion du RSD.
- Laufey: "A Night at the Symphony" - Enregistré à Reykjavík avec l'Orchestre symphonique d'Islande, ce double album est édité à 4 200 exemplaires. Il comprend des versions live des titres de ses albums et des reprises classiques.
- The 1975: "Live at Gorilla" - un double LP en vinyle blanc, capturant une performance live de leur premier album, limité à 7 500 exemplaires.
- Ateez: "THE WORLD EP.FIN : WILL (X Ver.)" - une combinaison d'un disque 12″ et d'un disque 7″, en vinyle transparent ou noir, avec un nouvel artwork et un titre bonus, disponible à 15 000 exemplaires.
Parmi les autres sorties notables, on peut citer
- Gorillaz: "Cracker Island (Deluxe Vinyl Edition)" - en vinyle rose et magenta, 8 500 exemplaires.
- Fleet Foxes: "Live on Boston Harbor" - un triple LP en vinyle noir, 4 000 exemplaires.
- U2: "Atomic City (U2/UV Live At Sphere, Las Vegas)" - un single 10" en vinyle rouge, 3 000 exemplaires.
- Wilco: "The Whole Love Expanded" - un coffret triple LP, 4 500 exemplaires.
- Death Cab for Cutie: "Live at the Showbox" - en vinyle rose marbré, 2.500 exemplaires.
- Summer Walker: "Over It (Complete Set)" - double LP, 2 500 exemplaires.
- Maisie Peters: "The Good Witch - Deluxe" - un EP en vinyle transparent, tiré à 2 500 exemplaires.
- Holly Humberstone featuring Muna: " Into Your Room " - un single 7″ en vinyle noir, 1 750 exemplaires.
- Sabrina Carpenter: " Feather " - un single 7″ en vinyle rose, 2 000 exemplaires.
- Remi Wolf: "Live at Electric Lady" - un EP en vinyle orange, 1.500 exemplaires.
Rock classique
- David Bowie: "Waiting in the Sky (Before the Starman Came to Earth)" - comprenant des versions alternatives de "Ziggy Stardust", sur vinyle noir, 8 000 exemplaires.
- Talking Heads: "Live at WCOZ 77" - une performance complète de 1977, sur vinyle noir, 8 000 exemplaires.
- Divers artistes: "The Power of the Heart : A Tribute to Lou Reed" - comprenant des reprises des chansons de Reed par divers artistes, sur vinyle argenté, 3 000 exemplaires.
- Neil Young with Crazy Horse: "Fuckin' Up" - album live sur vinyle transparent, 5 000 exemplaires.
- Roger McGuinn, Chris Hillman & Marty Stuart: "Sweetheart of the Rodeo 50th Anniversary - Live" - sur vinyle doré, 2.500 exemplaires.
- Sparks/Noël: "No. 1 Song in Heaven (Sparks)/Is There More to Life Than Dancing ? (Noël)" - rare édition de deux albums, 1 500 exemplaires.
- The Beatles: Diverses éditions limitées, dont une platine RSD3 spéciale et plusieurs singles 3" comme "She Loves You" et "I Want To Hold Your Hand", chacun limité à 1 500 exemplaires.
- John Lennon: "Mind Games EP" - disponible en vinyle noir ou phosphorescent.
- George HarrisonLes deux albums de George Harrison, "Electronic Sound (Zoetrope Picture Disc)" et "Wonderwall Music (Zoetrope Picture Disc)", ont été réédités sous forme de picture discs, en édition limitée à 3 400 exemplaires. - Deux des albums expérimentaux de George Harrison réédités sous forme de picture discs, chacun limité à 3 400 exemplaires.
Parmi les autres albums de rock classique notables, citons
- The Doors: "Live at Konserthuset, Stockholm, September 20, 1968" - disponible en 3 LP (6 000 copies) et 2 CD (8 000 copies).
- Elton John: "Caribou (50th Anniversary Edition)" - un double LP sur vinyle bleu, limité à 3 000 exemplaires.
- Ramones: "The 1975 Sire Demos" sur vinyle noir, 6 000 exemplaires.
- The Replacements: "Not Ready for Prime Time : Live At The Cabaret Metro, Chicago, IL, January 11, 1986" - double LP, 6 000 exemplaires.
- Lowell George: "Thanks, I'll Eat It Here (Deluxe Edition)" - double LP sur vinyle noir, 3 500 exemplaires.
- Grateful Dead: "Nightfall of Diamonds" - un coffret de 4 LP sur vinyle noir, 6 300 exemplaires.
- Jerry Garcia Band: "Electric On The Eel : June 10th, 1989" - un coffret de 4 LP sur vinyle vert, 3.000 exemplaires.
- America: "Live From The Hollywood Bowl 1975" - sur vinyle clair laiteux, 3 000 exemplaires.
- Lenny Kaye & Friends: "Live At The Cat's Cradle A 50th Anniversary Celebration of Nuggets" - 900 exemplaires.
- The Who: "The Story of the Who" sur vinyle rose et vert, 4 500 exemplaires.
- Yes: "Yale Bowl '71" sur vinyle noir, 4 500 exemplaires.
- The Dream Syndicate: "Sketches for The Days of Wine and Roses" sur vinyle noir, 800 exemplaires.
- The Roches: "The Roches (45th Anniversary)" sur vinyle rouge rubis, 1.000 exemplaires.
- Thin Lizzy: "Live at Hammersmith 16/11/1976" sur vinyle noir, 4.500 exemplaires.
- The Rolling Stones: "The Rolling Stones (UK)" sur vinyle bleu/noir tourbillonné, 6 000 exemplaires, et "Live at Racket, NYC" sur vinyle blanc, 7 000 exemplaires.
- Tom Verlaine: "Souvenir d'un rêve : The Tom Verlaine Albums (1979-1984)" - un coffret de 4 LP sur vinyle transparent, 2 300 exemplaires.
- Frankie Valli & the Four Seasons: "The Genuine Imitation Life Gazette" sur vinyle noir, 2 000 exemplaires.
Hip-Hop
- De La Soul: "Live at Tramps, NYC, 1996" - Cet enregistrement live capture une performance historique avec des invités comme Mos Def, les Jungle Brothers et Common. Disponible en format LP et CD, la quantité n'est pas spécifiée, marquée "RSD First" indiquant que d'autres éditions pourraient suivre.
- Metro Boomin: "Metro Boomin Presents Spider-Man : Across The Spider-Verse Soundtrack" - Ce set unique comprend une platine 3″ et trois disques 3″, limité à seulement 250 exemplaires. Un objet de collection en raison de sa faible disponibilité et de sa nouveauté.
- Fetty Wap: Réédition du premier album éponyme sur vinyle violet opaque, comprenant le tube "Trap Queen" et trois titres supplémentaires inédits en vinyle. Limité à 4 500 exemplaires.
- Nas: "Illmatic : Remixes & Rarities" - Célébration des 30 ans de l'album emblématique de Nas avec une collection spéciale de remixes et de titres rares sur vinyle noir, 2 500 exemplaires disponibles.
Parmi les autres sorties hip-hop notables, on peut citer
- Public Enemy: "Revolverlution Tour 2003" - Disponible en 3 LPs ou 2 CDs, capturant l'énergie de leur tournée 2003, avec 2 500 et 1 000 copies respectivement.
- Foxy Brown: "Ill Na Na" - Cet album phare revient sur un vinyle bleu marine et marbre blanc, limité à 3 000 exemplaires.
- Freddie Gibbs & Madlib: "Pinata - 10 Year Anniversary Edition" - Célébration d'une décennie de cette collaboration classique, disponible sur LP à 3 500 exemplaires.
- Wiz Khalifa: "Loud Pack" - Un coffret de cinq singles 7″ de différentes couleurs, limité à 1 500 exemplaires.
- Lil Uzi Vert: "Luv Is Rage" - Sa mixtape influente disponible en LP, 4 500 exemplaires.
- Lil Wayne: "Sorry 4 the Wait" - Cette mixtape figure sur 2 LP, avec 3 000 exemplaires disponibles.
- Boogie Down Productions: "Edutainment" - L'album de 1990 réédité sur 2 LP en vinyle noir et jaune, à 2 500 exemplaires.
- Moneybagg Yo: "A Gangsta's Pain" - Disponible sur vinyle rubis, 1 850 exemplaires.
- Queen Latifah: "Nature of a Sistah" - Ce premier album de Queen Latifah revient en vinyle, quantité non précisée.
- Schoolly D: "Saturday Night : The Album" - Réédition en vinyle poivre citron, limitée à 1 000 exemplaires.
Pays
- Lainey Wilson: "Ain't that some shit, I found a few hits, cause country's cool again" - Ce coffret comprend deux singles 7″ dans une pochette gatefold, limités à 850 exemplaires, comprenant des chansons inédites et des tubes.
- Eric Church: " Caldwell County EP " - Jusqu'à présent uniquement numérique, cet EP fait ses débuts sur vinyle sous la forme d'un 7″ noir, tiré à 9 000 exemplaires.
- Willie Nelson & Various Artists: "Long Story Short : Willie Nelson 90 - Live At The Hollywood Bowl Volume II" - Cette suite de la célébration de son 90e anniversaire comprend des performances supplémentaires, disponibles sur 2 LP à 4 500 exemplaires.
- Willie Nelson: "Phases and Stages" - Réédition de son album conceptuel avec des titres bonus, sur 2 LP, 4 500 exemplaires.
- Dwight Yoakam: "The Beginning and Then Some : The Albums of the '80s" - Ce coffret complet couvre ses albums des années 80 sur 4 CD ou LP, tirés respectivement à 5 000 et 3 500 exemplaires.
- Linda Ronstadt: "The Asylum Albums (1973-1977)" - Un coffret de ses albums de la période Asylum sur 4 LP, limité à 3 500 exemplaires.
Parmi les autres sorties notables dans le domaine de la musique country, on peut citer
- Lola Kirke: "Country Curious" sur vinyle fruit punch, 1 200 exemplaires.
- John Hartford: "Morning Bugle (Remixed, Remastered, Expanded)", 1 300 exemplaires.
- Hunter Hayes: "Space Tapes", un mini-LP sur vinyle doré, 1000 exemplaires.
Jazz
- Sister Rosetta Tharpe: "Live in France : The 1966 Concert in Limoges" capture cette figure influente du gospel et du rock 'n' roll, en direct. Cette édition est un double LP en vinyle noir, limité à 1 800 exemplaires.
- Sonny Rollins: "Freedom Weaver : The 1959 European Tour Recordings" s'étend sur quatre disques et présente une période charnière de la carrière de Rollins. Le tirage est limité à 2 500 exemplaires.
- Art Tatum: "Jewels in the Treasure Box : The 1953 Chicago Blue Note Jazz Club Recordings (Deluxe Edition)" est un coffret de trois LP sur vinyle noir, offrant un aperçu rare de la virtuosité de Tatum, limité à 2 000 exemplaires.
- Sun Ra: "Sun Ra at the Showcase : Live in Chicago 1976-1977" présente deux LP de performances live de cette icône du jazz d'avant-garde, avec 3 000 exemplaires disponibles.
- Chet Baker/Jack Sheldon: "In Perfect Harmony : The Lost Album" propose une collaboration inédite sur vinyle noir, limitée à 1 500 exemplaires.
- Yusef Lateef: "Atlantis Lullaby : The Concert in Avignon" comprend deux disques de cette performance live, capturant le style éclectique de Lateef, également limité à 1 500 exemplaires.
- Shelly Manne: "Jazz From the Pacific Northwest" est un autre ensemble de deux disques, où l'on retrouve la finesse du jeu de batterie de Manne, disponible à 1 500 exemplaires.
- Cannonball Adderley: "Burnin' In Bordeaux : Live in France 1969" et "Poppin' In Paris : Live At L'Olympia 1972" présentent tous deux des performances live vibrantes mais ont une quantité inconnue d'éditions en vinyle noir, ce qui souligne la rareté de ces enregistrements.
Parmi les autres publications notables de musique de jazz, on peut citer
- Nat King Cole: "Live at the Blue Note Chicago", sur deux disques vinyles ou deux CD, capture une performance légendaire de 1953, avec des éditions respectives de 4 000 et 2 000 exemplaires.
- Charles Mingus: "Reincarnations" compile des raretés du catalogue de Mingus dans un volume complémentaire à "Incarnations", édité en vinyle noir à 3 400 exemplaires.
- Bill Evans: "Everybody Digs Bill Evans" sur vinyle noir, limité à 4 500 exemplaires, continue de mettre en évidence l'influence profonde de ce pianiste.
- Sun Ra: "Pink Elephants on Parade" sur vinyle rose, offrant un enregistrement unique, tiré à 1 800 exemplaires.
- Kenny Garrett & SVOY: "Who Killed Al" sur vinyle noir, tiré à 1 500 exemplaires.
- Monty Alexander: "Montreux Alexander : The Monty Alexander Trio Live ! At The Montreux Festival" sur vinyle vert menthe, tiré à 1 000 exemplaires, ajoute à la diversité de l'offre jazz de cette année.
- Christian McBride/Edgar Meyer: "But Who's Gonna Play The Melody" est un coffret de deux LP sur vinyle noir, tiré à 1 500 exemplaires.
- Charlie Parker: "Norman Granz' Jazz at the Philharmonic" également en vinyle noir, tiré à 3 500 exemplaires.
- Wojtek Mazolewski Quintet: "Spirit To All (Special Edition)" et "Live Spirit", tous deux limités à un très petit nombre d'exemplaires (100 chacun), soulignent la saveur internationale des sorties jazz de RSD.
Bandes sonores et partitions
- Richard O'Brien: "The Rocky Horror Show - Original Demo Tapes" offre un aperçu rare des premières étapes de ce classique culte sur LP, limité à 1 500 exemplaires.
- Divers artistes: "Lost In Translation (Music From The Motion Picture Soundtrack) [Deluxe Edition]" permet de retrouver cette bande originale emblématique sur deux vinyles, à 5 000 exemplaires.
- Elmer Bernstein: "Airplane ! The Soundtrack (Score)" sur vinyle blanc ou rouge, limité à 1 100 exemplaires.
- Doctor Who: "The Edge of Destruction" sur un picture disc LP, 1.500 exemplaires.
- Vince Guaraldi: "It Was a Short Summer, Charlie Brown - Original Soundtrack Recording" sur 1 200 exemplaires.
- Ennio Morricone: "Orca (Music From The Motion Picture)" et "Storie di Vita e Malavita (Colonna Sonora Originale Del Film)" s'ajoutent à la riche collection de partitions, avec respectivement 1 700 et 1 000 exemplaires, ce qui témoigne de la profonde influence de Morricone sur la musique de film.
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