Le nombre d'amplificateurs que j'ai possédés chez moi est de 49. Certains d'entre eux étaient extrêmement lourds. Étant donné que ma salle d'écoute/mon grenier se trouve au troisième étage et que je suis un homme mince sans muscles à exhiber, il ne m'aurait pas été possible d'essayer tous ces amplificateurs et d'écrire cet article sans l'aide précieuse de mon fils, qui s'est chargé des tâches les plus physiques. C'est pourquoi j'ai écrit sur le rôle crucial qu'il joue dans ma passion pour l'audio.

Bien sûr, le fait d'avoir possédé 49 amplis ne fait pas de moi un expert en la matière. Il y a tellement de marques, de modèles et de topologies différents que je suis loin de les avoir tous entendus. Mais 49 amplis, c'est quand même beaucoup pour une seule personne, et je crois que c'est ce qui rend les observations ci-dessous précieuses. Ces 49 amplis ont tous été évalués à travers la même lentille, par la même personne. L'inverse - lire les opinions de 49 personnes sur 49 amplis différents - serait beaucoup moins significatif. Pour que les observations soient utiles, il est préférable que le contexte soit cohérent.

Le voici donc : 3 choses que j'ai apprises sur les amplificateurs (en en utilisant beaucoup) :

1. C'est une mauvaise idée de chercher « l'ampli parfait »

La seule façon de trouver la perfection dans quelque chose est d'en essayer beaucoup (à l'exception des partenaires romantiques). C'est ce que j'ai fait avec les enceintes, les câbles, les DACs, les lecteurs numériques, principalement des ordinateurs, et les amplificateurs. Cependant, il y a deux problèmes avec cette dernière catégorie. Premièrement, la relation entre les amplificateurs et les enceintes est délicate en termes d'impédance ou de sensibilité, donc une synergie parfaite entre eux n'est pas garantie, même lorsque vous les associez en fonction de leurs spécifications. Deuxièmement, pour une raison quelconque, les amplificateurs ont été pour moi la catégorie de composants la plus électroniquement peu fiable de toutes. Les enceintes, les DACs, les lecteurs numériques, et bien sûr les câbles ? Fiables de manière constante. Mais environ un quart des amplificateurs que j'ai essayés m'ont posé des problèmes. Peut-être que je n'ai pas eu de chance, mais cette conclusion provient d'un échantillon de 49 amplificateurs. Je suppose que cela a quelque chose à voir avec le fait que l'amplificateur représente l'étape la plus sollicitée d'un système audio. Dans tous les cas, si vous pensez « je vais passer par de nombreux amplis pour trouver le parfait », je vous suggère de réfléchir à deux fois ; il y avait des avantages et des inconvénients à chaque ampli que j'ai essayé, et souvent, « l'amélioration » impliquait un échange d'avantages, mais aussi d'inconvénients. Mon conseil : si vous pensez que votre ampli est suffisamment bon — si vous en êtes généralement satisfait — ne prenez pas le risque de l'échanger contre quelque chose qui pourrait être grevé d'inconvénients qui vous feront regretter la vente de l'ampli qui vous convenait. Regardez plutôt ce que vous pourriez améliorer d'autre.

2. L'importance de la puissance nominale est exagérée

Chaque fois que je lis des articles sur les amplis en ligne, la discussion la plus fréquente tourne autour de la puissance nominale. Les commentaires sont toujours les suivants : « Quelle est la puissance nominale de cet ampli ? », « Il faut au moins X watts pour alimenter ces enceintes », « L'ampli A fait 200 watts, mais l'ampli B fait 300 watts, donc B doit être plus puissant ». 

Le fait est que les gens utilisent le mot « puissance » de deux manières différentes : (1) comme une mesure, et (2) comme une sensation d'énergie. Si j'étais vous, j'ignorerais tout avis ou conseil concernant la puissance nominale si celle-ci est utilisée dans ce dernier sens. Il n'est pas rare qu'un amplificateur de 50 W par canal semble plus puissant qu'un autre de 150 W par canal. Si cette sensation vibrante est votre Saint Graal, essayez de ne pas la rechercher uniquement sur la base des puissances nominales. Vous pouvez l'obtenir plus facilement en empruntant d'autres voies, comme le placement des enceintes, le traitement acoustique de la pièce ou une amélioration de votre source.

En ce qui concerne la puissance nominale en tant que mesure, celle-ci est directement liée à la sensibilité des enceintes, spécifiée en décibels, et à la relation d'impédance entre l'amplificateur et l'enceinte, spécifiée en ohms. Plus l'impédance nominale de l'enceinte est basse, plus elle cherchera à tirer du courant de l'amplificateur. Si l'amplificateur n'est pas en mesure de satisfaire la demande, il peut atteindre un niveau de saturation, ce qui déforme le son et met l'enceinte en danger de dommages. La règle générale ici est qu'une enceinte avec une impédance nominale plus faible, disons 4 ohms (la plupart des mesures sont spécifiées dans le manuel d'utilisation du produit), doit être associée à un amplificateur conçu pour délivrer un niveau d'impédance similaire. Cela aidera à garantir un courant suffisant pour alimenter confortablement l'enceinte. La règle générale concernant la sensibilité des enceintes est que plus elle est faible, plus vous aurez besoin de watts par canal afin que l'amplificateur ait suffisamment de marge pour faire vivre votre musique. Si vous maîtrisez bien ces éléments fondamentaux, la mesure en watts par canal de l'amplificateur devient un point discutable et est beaucoup moins importante que d'autres éléments de votre liste de priorités, comme la qualité sonore.

3. L'utilisation d'un amplificateur intégré est une excellente idée

En ce qui concerne la qualité sonore, j'ai eu beaucoup plus de chance avec les amplis intégrés qu'en utilisant un ampli de puissance avec un composant séparé, qu'il s'agisse d'un préampli ou d'un DAC.

Le fait d'opter pour des amplificateurs séparés complique les choses. Il y a plus de variables à prendre en compte qu'avec un amplificateur intégré, à moins, éventuellement, que les éléments séparés soient des produits de la même marque conçus pour fonctionner en synergie. Cependant, la qualité sonore d'un composant est fonction de l'effet cumulatif de tous les éléments de la chaîne, y compris les câbles et les composants électroniques qui transmettent leurs caractéristiques aux éléments séparés. Les chemins du signal sont également beaucoup plus courts dans un amplificateur intégré, ce qui devrait, en théorie, contribuer à une meilleure qualité sonore. En outre, vous pouvez généralement être certain qu'un concepteur ou un fabricant audio réputé a fait de son mieux pour assembler toutes les pièces de cet ampli intégré afin qu'il sonne « comme un tout ». Si vous souhaitez bénéficier d'une plus grande souplesse en matière de mise à niveau avec un amplificateur intégré, assurez-vous qu'il dispose d'entrées et de sorties permettant d'accueillir d'autres composants.

Et maintenant, mes 3 meilleurs amplis sur les 49 que j'ai essayés. Mais d'abord, les 49 amplis :

Adcom GFA-555, Alesis RA-100, Aragon 8008×3, Arcam A85, ATI 1560, Audio Research D115, Audio Research D115 MKII, Aura Evolution VA100, B&K 2140, B&K ST55.2, BAT VK200, Bryston 3BSST, Bryston B60, Carver TFM-35, Classe CA300, Core Audio Kratos, Creek 4040 S3, Creek Destiny, Creek Evolution 2, Densen DM-30, Fosgate 4200, Krell KAV-500, Krell KSA-100, Luxman M-111, Marantz PM7000, Mark Levinson No 27, McCormack DNA125, McCormack DNA250, McCormack HT-5, McIntosh MC2105, McIntosh MC2200, McIntosh MC2205, McIntosh MC2505, McIntosh MC7270, Nakamichi PA-7, Onix Melody SP3, Onkyo A-9555, Parasound A21, Pathos Pathos One, Primare A20 MK II, Proceed AMP5, Sansui AU-9900, Sonneteer Bronte, Stasis PA-5, Trends TA-10.1, Wyred4Sound ST-1000, Yamaha M-60, Yamaha RX-V770 Stereo Receiver

Mes 3 favoris ?

Proceed Amp5, pour son audace et son assurance.

Un ampli à cinq canaux que j'ai utilisé dans une configuration de bi-amplification pour alimenter une paire d'enceintes. C'était mon premier contact avec une amplification de haut niveau.

Audio Research D115, pour son caractère vif et organique.

Pendant longtemps, ce modèle à tubes était le meilleur ampli que j'aie jamais entendu. Lorsque je l'ai entendu récemment, je l'ai trouvé un peu différent de ce que je considérerais aujourd'hui comme « précis ». Je me souviens qu'il était très musical.

Densen DM-30, pour sa douceur et sa neutralité.

Si ma mémoire est bonne, la qualité sonore du Densen DM-30 correspondait à celle des deux autres, mais sans leur chaleur et leur poids respectifs, et probablement sans la légère qualité euphonique du D115. Et c'est celui que j'ai finalement préféré aux 48 autres amplis sur la base de trois critères qui m'importaient : la qualité sonore, la fiabilité et l'émission de chaleur. C'est lui qui alimente mon système actuel et il n'est pas près de disparaître.

Lire la suite de cette série :
- 3 choses que j'ai appris sur... les interconnexions
- 3 choses que j'ai appris sur... la lecture numérique
- 3 choses que j'ai appris sur... les haut-parleurs
- 3 choses que j'ai appris sur... les enceintes Magnepan

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