Comment jouer dans un groupe de rock, 14 : Montrez-moi l'argent !

Des gigs à 25 $ aux tournées à 250 000 $, Frank Doris nous plonge dans la réalité sans fard du monde des musiciens, entre astuces, pièges contractuels, tribute bands et survie artistique en terrain miné.

Comment jouer dans un groupe de rock, 14 : Montrez-moi l'argent !

Des gigs à 25 $ aux tournées à 250 000 $, Frank Doris nous plonge dans la réalité sans fard du monde des musiciens, entre astuces, pièges contractuels, tribute bands et survie artistique en terrain miné.


Cet article a été publié pour la première fois dans Copper Magazine de PS Audio, avec qui PMA entretient un programme d’échange de contenu.

Les prix indiqués sont en US$.

Les groupes et les artistes jouent pour exprimer leur musique, pour le plaisir, pour divertir leur public, pour séduire les filles ou les garçons… et, ah oui — pour être payés. Surtout si l’on essaie de faire carrière dans la musique. Mais combien, exactement ?

Eh bien, les cachets versés aux groupes et aux artistes varient énormément, allant de littéralement rien lors d’un micro ouvert à des sommes astronomiques pour les grandes stars. En 2024, Taylor Swift a généré environ 1,15 milliard grâce à la tournée Eras et aux ventes d’albums, avec un bénéfice avant impôts estimé à 400 millions $US.

Mais ne vous laissez pas tromper par ce chiffre hors norme : non, faire de la musique n’est pas automatiquement un chemin vers la richesse — même si, dans de rares cas, cela peut arriver.

La vérité, c’est que les musiciens sont payés bien moins que ce que vous pourriez croire.

Soyons clairs : cet article n’a pas pour but d’être un guide définitif sur ce que vous pouvez espérer gagner en tant que musicien dans un groupe de rock. Il s’agit plutôt d’un aperçu général, basé sur mon expérience, celle de collègues musiciens, et quelques recherches. Mais en ligne, il est difficile de trouver des données fiables et à jour. De plus, cet article se concentre uniquement sur les États-Unis, où les tarifs peuvent varier énormément d’une région à l’autre. Et comme beaucoup de gens, les musiciens sont souvent réticents à révéler leurs revenus… ou ont tendance à les exagérer.

Je vais me concentrer ici sur ce que vous pourriez gagner en tant que musicien dans un groupe de rock, que ce soit au niveau local, semi-professionnel ou en tant que musicien engagé. Il ne s’agit pas d’un guide de carrière pour savoir ce que vous pourriez toucher, par exemple, comme professeur de musique au secondaire, ou comme musicien dans un orchestre symphonique ou une fosse d’orchestre.

Je vais partir de mon expérience personnelle. Je vis à Long Island, où la concurrence pour décrocher des concerts est féroce. La scène florissante des clubs des années 1970, où des groupes comme Twisted Sister, The Good Rats ou Crystal Ship pouvaient empocher plusieurs milliers de dollars par semaine, a disparu depuis longtemps — et les cachets pour les concerts locaux n’ont pratiquement pas bougé depuis (oui, vous avez bien lu). La pandémie de COVID a durement frappé la scène musicale, non seulement à Long Island, mais partout ailleurs, et certaines salles ne s’en sont jamais remises, voire ont complètement fermé.

Aujourd’hui, il faut se battre pour décrocher un concert, même dans un bar miteux. Il y a tellement de groupes et de musiciens qu’on ne s’y retrouve plus, la plupart évoluant à un niveau strictement local (même si Long Island a produit assez de vedettes pour avoir son propre Panthéon de la musique et du divertissement).

Sauf exceptions (et tout ce que je vais dire ici en aura), à moins de jouer dans un tribute band — ou un groupe de mariage, qui semblent être les seuls à vraiment bien gagner leur vie à LI —, vous pouvez espérer entre 150 et 400 $US pour un concert dans un bar, voire 600 dans les meilleurs cas.

Par groupe.

Pas par personne.

Les musiciens en solo ou en duo peuvent toucher entre 50 et 200 $US pour jouer dans un bar ou un restaurant (et 200, c’est peut-être déjà un peu optimiste). Les concerts organisés dans les bibliothèques, ou lors d’événements parrainés par la chambre de commerce locale — comme les festivals de musique d’été, par exemple — peuvent être mieux rémunérés, autour de 600 $US, voire davantage. Quelques théâtres régionaux de Long Island, du genre à proposer des spectacles façon Broadway, paient leurs musiciens 100 $US par représentation.

L’excellent groupe Seconds Out, hommage à Genesis, en balance à Sunset Park, Port Washington (New York), le 29 juin 2025. Ce type de concert est généralement mieux payé que les prestations dans les bars.

Jetons maintenant un œil au-delà de Long Island pour avoir une vision plus large — même si, dans bien des cas, les tarifs restent comparables. Pour beaucoup de musiciens que je connais, la règle de base est de ne jamais accepter un concert à moins de 100 $US. Un musicien de renommée internationale (vous connaîtriez les groupes dans lesquels il a joué) ne se déplace pas pour moins de 175 $US pour un concert local. En tournée, c’est autre chose : il joue généralement avec une tête d’affiche, la paie est plus élevée et l’hébergement, les repas ainsi que les autres frais sont pris en charge. Un ami qui joue dans le nord de l’État de New York me disait que les groupes locaux touchent entre 400 et 500 $US, et qu’il gagne entre 75 et 100 $US pour un concert de jazz.

Il faut vraiment se poser la question : est-ce que ça vaut la peine de faire toute cette route, de se préparer, de trimballer, monter et démonter son matos, ou pas ? Si vous êtes un musicien du week-end qui joue pour le plaisir dans un « dad band », peut-être que ce n’est pas si grave. Mais si vous êtes un professionnel qui vit de la musique, la question est sérieuse : un concert vaut-il vraiment la peine une fois qu’on prend en compte le temps investi, le coût de l’essence et des déplacements, l’usure du matériel… et la vôtre ?

Si votre groupe en est rendu au point où il attire vraiment du monde, une autre option s’offre à vous pour être payé : au lieu d’un cachet fixe, vous pourriez négocier un arrangement où vous touchez tout ou une partie des recettes à l’entrée — autrement dit, les ventes de billets — tandis que la salle garde les recettes du bar. Parfois, c’est un mélange des deux. Mais il faut déjà avoir une certaine notoriété pour envisager ce genre d’accord.

J’ai mentionné que les open mics ne paient rien, ce qui fait que certains musiciens les évitent. D’un autre côté, ce sont des occasions où vous pouvez simplement vous inscrire et jouer, gagner de l’expérience, faire un saut si vous avez envie de jouer ce soir-là, retrouver des amis musiciens, ou tester de nouveaux morceaux. L’animateur de la soirée peut toucher entre 50 et 100 $US, et doit (généralement) apporter la sonorisation et gérer le déroulement des prestations.

Avant d’aller plus loin, parlons des pourboires. Ils peuvent représenter une source de revenus non négligeable ! Toujours mettre un pot à pourboires, sauf dans un mariage ou un événement corporatif où cela ne serait pas approprié. Si vous ne le faites pas, vous laissez de l’argent sur la table — comme aiment à le dire ceux qui gagnent beaucoup plus que moi. Il m’est arrivé de jouer des concerts où le groupe a reçu entre 200 et 300 $US en pourboires. Un ami ayant vécu à Nashville et tourné professionnellement m’a raconté que sur Broadway, la rue principale de la ville, la rémunération de base peut descendre à 10 ou 15 $US de l’heure… mais comme c’est une ville festive, chaque musicien peut facilement engranger bien plus en pourboires, parfois plusieurs centaines. J’ai aussi joué des concerts où le cachet était dérisoire — 25 $US pour un duo dans un mar

Conseil de pro : toujours mettre quelques billets dans le pot à pourboires avant de commencer à jouer, pour amorcer la pompe. Si les gens voient un pot vide, ils ne se sentiront pas poussés à y contribuer. Mais s’ils voient déjà de l’argent dedans, ils penseront que d’autres l’ont fait… et auront tendance à suivre le mouvement.

N’oubliez pas de sortir le pot à pourboires, et placez-le bien en vue. Voici la scène avant un concert en duo lors d’une soirée privée, le 5 juillet 2025. Nous avons reçu beaucoup de pourboires.

Il y a une situation où mes collègues du groupe et moi n’avons aucun problème à jouer gratuitement : c’est lorsqu’on nous invite à un événement caritatif et qu’on nous demande de donner de notre temps. Bien souvent, ces événements sont bien organisés, attirent beaucoup de monde, et l’ambiance est au rendez-vous — sans parler de la satisfaction de savoir qu’on soutient une bonne cause.

Certains concerts caritatifs demandent aux artistes de donner de leur temps pour une cause, comme cette collecte de denrées au profit de Toys of Hope, le 28 septembre 2024. Caity Van Essendelft s’y produit, l’une des nombreuses participantes représentant l’OOMPA (Organization of Open Mic Performing Arts).
Les artistes étaient non seulement heureux, mais aussi honorés de donner de leur temps pour cet événement : le concert annuel en hommage à Harry Chapin, au profit de Long Island Cares, au Harry Chapin Rainbow Theater, à Huntington (NY), le 27 juillet 2025.

Mais ne pensez pas uniquement à la somme que vous toucherez à la fin de la soirée. Certaines salles offrent repas et boissons gratuitement — et on sait tous qu’un souper au resto, ce n’est pas donné. Si vous faites la première partie d’un grand nom, non seulement vous assistez au spectacle gratuitement, mais vous aurez peut-être l’occasion de le rencontrer. Et chaque concert, quel qu’il soit, est une précieuse occasion de progresser : que ce soit pour affiner votre jeu, apprendre à gérer les relations avec les propriétaires de salle, installer (et démonter) votre matériel, tenir physiquement sur la durée ou apprendre à capter l’attention d’un public. Le réseautage joue aussi un rôle clé dans l’obtention de nouveaux concerts (comme dans bien d’autres domaines). Si quelqu’un vous voit sur scène, vous apprécie et se souvient de vous, il pourrait bien vous recommander ou vous engager. Bref, être présent sur le terrain, ça compte.

Certains contrats professionnels exigent l’adhésion au syndicat des musiciens, l’American Federation of Musicians (AFM). Si vous êtes musicien de studio, que vous jouez dans une fosse à Broadway, ou que vous travaillez pour la télévision ou le cinéma, vous ferez partie du syndicat. Selon mes recherches en ligne, le salaire moyen des membres de l’AFM en juillet 2025 est de 21,56 $US de l’heure. Quelques exemples : pour une session d’enregistrement de 3 heures, le chef d’orchestre ou entrepreneur touche 976,58 $US (selon le barème syndical), plus 137,60 $US pour le fonds de pension. Un musicien d’accompagnement touche 488,29 $US, plus 68,80 $US. Un musicien jouant plusieurs instruments peut être mieux rémunéré.

Un mot maintenant sur les orchestres de mariage — qui ne relèvent pas à proprement parler du rock, mais qui méritent qu’on en parle. Les concerts de mariage et les prestations corporatives peuvent rapporter beaucoup plus que d’autres types de concerts. À Long Island, il y a fort à parier que vous ne pourrez pas engager un orchestre de mariage pour moins de 10 000 $US. (J’ai vu des tarifs plus bas pour d’autres régions.) Il faut dire que les mariages impliquent bien plus qu’un simple concert de bar ou de club : il faut être une organisation professionnelle qui prend en compte des coûts comme l’assurance responsabilité, le matériel, l’éclairage, les répétitions (et parfois la location d’une salle de répétition — certains musiciens pros s’attendent à être payés pour les répétitions, ce qui peut représenter la moitié du cachet du spectacle), le marketing, les frais administratifs, etc.

Il arrive aussi qu’on ait besoin de musiciens supplémentaires pour jouer pendant le cocktail ou pour interpréter « Here Comes the Bride » lors de l’entrée de la mariée. Dans ce genre d’événement, vous évoluez à un niveau entièrement professionnel, avec tout ce que cela implique — y compris une tenue vestimentaire appropriée. C’est pourquoi un ami à moi est payé 700 $US par prestation dans un orchestre de mariage… et le chef d’orchestre, lui, touche bien plus.

À un niveau plus élevé… On pourrait croire qu’en assistant à un concert, les musiciens sur scène roulent sur l’or et mènent la belle vie façon rock star. Eh bien, ce n’est pas toujours le cas. Si vous n’avez jamais vu le documentaire Hired Gun, je vous le recommande vivement. C’est à la fois éclairant… et un peu brutal. Mon ami de Nashville expliquait que lorsqu’un musicien pro en tournée joue localement, il peut gagner environ 150 $US. En tournée, son tarif varie entre 300 et 800 $US par concert, jusqu’au niveau des grandes arénas. Il faut garder en tête que ces musiciens sont en réalité des travailleurs autonomes. Une fois la tournée terminée, les revenus retombent à zéro. Cela dit, à ce niveau élevé, les cachets peuvent devenir très intéressants. Un musicien engagé exclusivement pour jouer avec un artiste de scène d’envergure peut percevoir un salaire annuel allant de 60 000 à 120 000 $US. Et un guitariste a même décroché un contrat à 250 000 $US par an avec une mégastar aux ventes multi-platine.

Je fais de moins en moins confiance aux informations trouvées en ligne, mais par souci de diligence, j’ai quand même fouillé un peu sur Internet pour voir ce que disaient différentes sources. En résumé : pour des concerts dans des bars locaux ou de niveau intermédiaire, on parle de 100 à 350 $US par personne. Pour les mariages et événements corporatifs, les cachets peuvent aller de 200 à 1 000 $US. En tournée nationale, c’est généralement entre 350 et 1 000 $US — ou plus — par semaine, selon la notoriété. Jouer dans un groupe de louange peut rapporter entre 125 et 250 $US par service.

J’ai trouvé un site web, Lambgoat, qui a publié un article listant les cachets demandés par des dizaines de groupes en 2024, selon une analyse des données de l’agence de booking Celebrity Talent International. Lambgoat précise qu’il faut prendre ces chiffres avec précaution — ils représentent les tarifs pour engager les groupes, pas les montants réellement perçus par chaque membre après déduction des frais —, mais cela reste éclairant. Envie d’engager Dream Theater ? Selon Lambgoat, comptez au moins 25 000 $US. Hot August Night, un groupe hommage à Neil Diamond ? À partir de 9 500 $US. Joe Walsh ? Pas moins de 400 000 $US. KISS ? Plus d’un million. Je ne sais pas qui sont les Mom Jeans, mais ils facturent plus de 25 000 $US. Peut-être qu’il est temps pour moi de rejoindre un groupe hommage à Grateful Dead — le Dark Star Orchestra empoche plus de 80 000 $US par concert. Quant aux Chantels, on peut les engager pour un peu plus de 5 000 $US, ce qui n’est pas si surprenant, vu que leur plus grand succès, « Maybe », date d’il y a près de 70 ans.

En parlant de rémunération : comment êtes-vous payé, au juste ? Les concerts dans les bars, restaurants et autres lieux du genre sont souvent informels, et les groupes ou musiciens sont généralement payés en espèces à la fin de la performance. Enfin… avec un peu de chance. La plupart du temps, ça se passe sans accroc, mais il arrive que le propriétaire du lieu tente de se défiler, en prétendant que vous n’avez pas attiré assez de monde. Ça m’est arrivé quand j’étais plus jeune, et à l’époque, on n’a rien pu faire. J’ai entendu des histoires où certains ont récupéré leur argent d’une manière digne d’un épisode des Sopranos. Mais dans mon expérience, les cas problématiques restent rares. Si une salle arnaque un groupe, la nouvelle se propage. Et vite.

Lorsque vous jouez dans des festivals, des bibliothèques ou des événements organisés par une structure officielle, vous recevez généralement un chèque. Pour ce qui est des pourboires, pensez à proposer un moyen de paiement électronique, comme Venmo ou autre — beaucoup de gens n’ont plus vraiment de liquide sur eux aujourd’hui. Pour les prestations de plus haut niveau, le virement bancaire est devenu un mode de paiement courant.

Certains groupes, en particulier lorsqu’ils atteignent un niveau de revenus significatif, exigent la signature d’un contrat écrit. Cela leur donne un recours légal en cas de litige et protège à la fois le groupe et l’organisateur. C’est d’ailleurs de rigueur pour les orchestres de mariage.

Il faut bien le dire : si vous êtes un groupe en tournée qui joue de la musique originale, il est possible — voire probable — que vous ne gagniez pas assez pour rentrer dans vos frais, surtout si vous êtes en phase de démarrage. Beaucoup de groupes galèrent, voyagent en van et dorment sur le canapé d’amis entre deux concerts. De nombreux musiciens — voire la majorité — ont un emploi de jour, ou complètent leurs revenus par l’enseignement, des cours particuliers, des petits boulots ou d’autres activités.

Et aussi peu agréable que ce soit à mentionner, cet article ne serait pas complet sans aborder le sujet du pay for play — c’est-à-dire lorsque des musiciens ou groupes paient un lieu pour avoir le droit d’y jouer. Cela se fait soi-disant pour « l’exposition » ou pour « mettre en vitrine » le groupe. Est-ce une forme d’exploitation ou un tremplin pour lancer une carrière ? Personnellement, je ne le ferai jamais (et de toute façon, à ce stade de ma carrière, je ne suis plus dans cette situation), mais chacun fait comme il l’entend.

Il existe une autre façon de gagner de l’argent en tant que musicien, sans passer par les concerts traditionnels : le busking, autrement dit jouer dans un parc, sur une place publique ou dans un lieu ouvert pour récolter des pourboires. Je connais des gens qui arrivent à en tirer un revenu étonnamment correct. L’inconvénient, c’est que ce n’est pas forcément légal partout, et que la durée de votre prestation peut être limitée par les autorités locales.

Mais au bout du compte, l’argent que vous gagnerez ne sera probablement plus dans votre tête une fois sur scène. Jouer des concerts peut être grisant, et j’aimerais que tout le monde puisse vivre cette montée d’adrénaline que procure le fait de jouer devant un public et de faire de la musique quand tout s’aligne parfaitement. Ça, franchement, ça n’a pas de prix.

Image d'en-tête avec l'aimable autorisation de Pexels.com/Kaboompics.com.

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