
Photos par Joseph Greenham.
Les prix sont indiqués en CA$.
Vous désirez un son épique — le type de son que vous imaginez que les dieux de la musique choisiraient pour leur propre plaisir ? Si oui, ne cherchez plus, car j’ai deux systèmes à vous présenter qui correspondent parfaitement à la description. Tous deux étaient présentés par EQ Audio Video, qui avait plusieurs démonstrations en cours. Comme j’étais « en service », pour ainsi dire, j’ai demandé à Ed O’Herlihy d’EQ lequel des deux il recommanderait, et il m’a dirigé vers ceux‑ci, y compris un qui s’est avéré étonnamment excellent. Je dis « étonnamment » seulement parce que ce n’est pas le genre de système que je couvre habituellement, ni celui dans lequel je suis à l’aise, mais ses qualités m’ont conquis.
Le premier système offrait un tel effet « wow » que j’ai dû reprendre mon souffle à plusieurs reprises. Il comportait un streamer Innuos ZENith Next‑Gen (26 200 $), relié à un amplificateur intégré Aavik U‑288 (43 000 $), pilotant une paire d’enceintes Borresen T5 Cryo Edition (208 000 $/paire), tandis que les câbles et la distribution d’alimentation étaient assurés par Ansuz. Également en démonstration, en veille, un amplificateur de puissance Aavik P‑288 (21 000 $).
Oh seigneur, l’expérience était comme franchir un portail vers une autre dimension où le son était aussi corporel et physique qu’Ed et sa femme Michelle, assis de part et d’autre de moi. La scène sonore était immense, avec des images audacieuses peintes dans des couleurs tonales profondes. Les instruments comme la batterie, le piano, la guitare et les voix sonnaient naturels, vifs et palpablement présents.
La présentation était expansive et harmonieusement riche, avec des graves profonds, une large dynamique et une superbe focalisation de l’image. Je pouvais sentir l’air déplacé par les instruments. C’était une expérience viscérale.
D’autres expériences viscérales m’attendaient dans la seconde salle, où j’ai regardé deux films de concert projetés sur un écran aussi grand que celui d’un cinéma. Le premier était l’œuvre chorale « Now We Are Free », de la bande‑son de Gladiator, tirée du spectacle Hans Zimmer Live in Prague. Le son — délivré par un système surround 7.2.4 Dolby Atmos — avait une ampleur massive, des couches d’instruments et de voix. Mais peu importe la quantité d’éléments présents, la présentation restait claire, non fatigante, enveloppante, et, eh bien, épique.

Ensuite, j’ai assisté à Eric Clapton interprétant « Layla » devant une salle comble au Royal Albert Hall, depuis ce qui semblait être la 10ᵉ rangée. Cela donnait une impression étonnamment proche d’une vraie experience de concert, sensation renforcée par le son de la foule tout autour de moi. Mais il ne s’agissait pas uniquement d’effets surround — tous les instruments sur scène, en particulier les instruments acoustiques comme la guitare et la voix d’Eric, sonnaient de façon timbriquement naturelle et réaliste, simplement à une plus grande échelle.
Ce système comprenait un projecteur JVC DLA‑NZ900 (34 500 $), un processeur audio Trinnov Altitude 16 (27 500 $), cinq amplificateurs de puissance Musical Fidelity (à partir de 5 800 $), un lecteur Kaleidescape Strato V 6 TB (6 795 $) et un système d’enceintes Monitor Audio Cinergy (48 800 $ au total).
Bien que je ne sois pas très « cinéma maison », je dirai ceci : le système d’Ed était clairement conçu par un audiophile — ce qu’Ed est indéniablement. Cela sonnait fantastique, et je pourrais vivre avec ça pour toujours.

















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