
Les prix sont exprimés en CA$, sauf indication contraire.
Je ne connais aucune autre entreprise qui défende avec autant de conviction les bienfaits d’une capacité abondante dans les alimentations des composants audio qu’Angela-Gilbert Yeung. Le fabricant conçoit souvent ses produits avec des circuits d’alimentation évolutifs à l’esprit. Mais cette fois-ci, c’était différent. Bien que l’alimentation demeure au cœur de sa philosophie de conception, la démonstration reposait sur une seule source d’alimentation alimentant les composants principaux — une configuration que George Taylor, d’Entracte Audio et porte-parole d’Angela-Gilbert Yeung, a baptisée « Integrated Separate System ».
Ce terme désigne une configuration dans laquelle le préamplificateur C312 (6 300 $ US), l’amplificateur de puissance A210 (5 250 $ US) et le module d’amplification AM205 (3 250 $ US) sont interconnectés par leurs alimentations respectives. Lorsque j’ai demandé s’il ne serait pas préférable d’isoler les alimentations afin d’éviter les irrégularités dues au partage d’une même source entre plusieurs composants, George a expliqué que le système intégré séparé offrait au contraire une approche plus propre et plus stable. Dans une configuration classique, a-t-il précisé, plusieurs alimentations fluctuent sans cesse en fonction des besoins individuels, tandis qu’une source unifiée maintient des performances constantes sur l’ensemble du système.
La démonstration était complétée par une bibliothèque musicale/streamer DELA (Melco) N5 (11 500 $), une paire d’enceintes Fink Team Borg (46 000 $), et une série de produits signés Angela-Gilbert Yeung : un DAC D521 (5 150 $ US), l’unité SCK4 Soundstage Shape Control (1 000 $ US), un câble ISS-SP Cap Pack Link (275 $ US / 2 m), un câble ISS-FCF Link (275 $ US / 2 m), ainsi que divers accessoires et câbles de la marque.
Comme on dit, la preuve est dans le pudding — et ici, il était savoureux. Ce que j’ai entendu, c’est une pureté absolue, une aisance musicale fluide, et des instruments comme la guitare et le saxophone qui sonnaient avec un réalisme saisissant, empreints d’une tonalité douce et authentique, et d’une présence presque physique. La transparence était exceptionnelle, révélant une profusion d’harmoniques et de trames mélodiques.
















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