
Tous les prix sont en USD.
Mon installation a évolué au cours des dernières années pour devenir l'une des meilleures que j'aie jamais entendues, en particulier pour une installation qui tourne autour de 50 000 $, ce qui n'est pas une somme exorbitante pour une installation haut de gamme.


Et ce n'est pas non plus 50 000 $, techniquement, pour un seul système. Mon installation de lecture est en fait deux systèmes en un. D'un côté, il y a la partie numérique qui comprend le système de serveur/streaming Euphony Audio Summus/Endpoint, qui joue dans un DAC/préamplificateur PS Audio Stellar GainCell, qui alimente une paire de monoblocs PS Audio Stellar M700 de classe D. Les M700 (700 Wpc/4 ohms) fournissent une puissance suffisante pour mes haut-parleurs Magneplanar LRS. J'alterne également entre le DAC GainCell et un nouveau DAC Gustard X16, les deux étant connectés via Integrated Interchip Sound, I²S numériquement à mon duo Euphony. La connexion I²S évite de multiples changements de vitesse de l’horloge numérique et le son qui en résulte est plus clair et plus transparent qu'avec une connexion USB asynchrone. J'ai pratiquement abandonné les disques numériques, quoi que je garde branché un lecteur SACD Yamaha BD-A 1060 qui est utilisé à l’occasion.
Voici un secret que je dois partager avec vous : j'ai récemment installé une paire de convertisseurs Ethernet vers fibre optique, en amont de mon duo de streaming Euphony. La conversion en optique élimine complètement tout bruit dans le signal du réseau et est complètement imperméable aux dommages causés par la foudre. L'amélioration apportée à mon système numérique en termes de clarté et de transparence est remarquable et le tout a coûté moins de 100 $, mon meilleur investissement à date !
Le deuxième système est un ensemble entièrement analogique qui utilise une configuration à deux platines. Les disques vinyles mono sont lus sur une table Rega P2 modifiée équipée d'une cellule Ortofon 2M Mono, et d'un préampli phono Sutherland KC Vibe. Les disques vinyles stéréo tournent sur une platine ProJect Classic EVO, équipée d'une cellule à bobine mobile Hana SL, qui est connectée à un préampli phono Musical Surroundings Phonomena II+. Les deux préamplis phono entrent dans un amplificateur intégré à tubes PrimaLuna EVO 300 qui alimente une paire de haut-parleurs Zu Audio Omen modifiés. Les deux systèmes, numérique et analogique, partagent des caissons de basses doubles de REL (T1) et Definitive Technologies (Powerfield 1500).
La construction de ma salle d'écoute de 16' x 26' x 9' dans ma nouvelle maison a probablement été mon dernier souffle de véritable mentalité de dinosaure audiophile. Des traitements muraux de GIK Acoustics, ASC Tube Traps, Corning et Room Tunes ont été nécessaires pour dompter un claquage d’écho agressif et ont considérablement amélioré les courbes de réponse globales de la pièce. Des pieds d'isolation AV Roomservice EVP sont placés sous tous les équipements sources et sous les deux subwoofers. Les préamplificateurs phono et le duo Euphony utilisent des alimentations linéaires dédiées, ce qui a considérablement amélioré le niveau de performance de la lecture numérique et analogique. La plupart de mes câbles d'interconnexion, numériques, d'enceintes et d'alimentation CA proviennent d'AudioQuest, et j'utilise également des conditionneurs d'alimentation Niagara d'AudioQuest, notamment un Niagara 1200 et un Niagara 3000.
Ce qui me rappelle l'un des conseils les plus sages que je puisse vous donner : Ne négligez pas ou ne sous-estimez pas l'importance qu'une bonne alimentation électrique, de bons câbles et des traitements acoustiques peuvent avoir sur votre plaisir de la musique.

Les traitements muraux ont jeté les bases de la synergie entre ma pièce et mon système, mais c'est l'amélioration du câblage, du conditionnement de l'alimentation et des dispositifs d'isolation qui a fait la plus grande différence au niveau de la qualité sonore de mon système. Ma salle d'écoute est la plus silencieuse que j'aie jamais connue, et ce niveau de silence produit un son doté d'une plus grande clarté, d'une plus grande transparence, d'une meilleure récupération des détails fins et d'une image stéréo plus solide. Le plancher de bruit de mon système est tellement bas, et la synergie entre ma pièce, l'électronique et les haut-parleurs est tellement verrouillée et suprêmement musicale, qu'écouter de la musique n'est pas un processus dans lequel je me creuse les méninges, mais un processus émotionnel sans effort, grâce à une présentation plus réaliste.
Nombreux sont ceux qui pourraient se moquer de l'idée de construire un système de référence autour de deux paires d'enceintes de conception différente, dont le prix avoisine les 1 000 dollars chaque. Allez-y, moquez-vous ! Les LRS ont été conçues pour s'adapter à toute électronique, peu importe le prix, mais les Magnepans sont légendairement inefficaces et leur courbe de basse impédance représente une charge diablement difficile pour de nombreux amplificateurs. J'ai bousillé une paire d'amplis très réputés pendant la période de rodage des LRS et j'en ai envoyé d'autres en arrêt thermique simplement en essayant d'atteindre des niveaux de sortie normaux. La dernière génération d'amplificateurs de classe D est exceptionnellement musicale et a la puissance et le courant nécessaires pour contrôler l'excursion du panneau et conduire les LRS à des niveaux satisfaisants. Aussi bon qu'ils soient, les LRS ne sont pas particulièrement synergiques avec certains genres de musique et c'est là que les Omens de Zu prennent le devant de la scène.
Les Omens de Zu Audio, à haut rendement, se marient bien avec les amplis à lampes de faible puissance. Mon ampli intégré PrimaLuna EVO 300 (44 Wpc/8 ohms) avec son complément de tubes de sortie EL-34, conduit les Omens à des niveaux de musique live (et au-delà !) sans se fatiguer. Mais, ils sont également capables de produire des sons très séduisants, en particulier à partir de vinyles. Même si j'ai l'impression que le son du numérique s'est beaucoup rapproché de celui de l'analogique, lorsqu'il s'agit d'engagement musical, j'apprécie toujours la présentation plus organique du vinyle, avec ses protubérances et tout le reste, sans tenir compte des problèmes de lecture supplémentaires. Et lorsque la musique exige d'être jouée à fond, les Omens ont définitivement la cote !
Mon serveur contient plus de 2000 fichiers dématérialisés FLAC 16/44 non compressés venant de CD, principalement parce que j'écoute surtout la musique des CD que je connais et que j'aime. Le serveur contient également plus de 400 fichiers dématérialisés SACD DSD 64, ainsi que des centaines de téléchargements numériques PCM haute résolution, allant de 24/96 à 32/352.8 DXD FLACs. Je suis également abonné à Qobuz et Tidal et j'ai un compte Roon. Qobuz et Tidal sont excellents pour accéder à la musique que vous n'avez pas sur votre serveur et pour découvrir de nouvelles musiques. Roon est probablement la référence en matière de gestion de musicothèque, mais je ne suis pas particulièrement séduit par sa qualité sonore ; elle est un peu terne à mon goût. Je m'en remets plutôt à l'interface d'Euphony, qui est presque parfaite sur le plan fonctionnel et dont le son est incontestablement supérieur !


Le Gustard X16 utilise une paire de puces DAC 32 bits ESS Sabre 9068AS, qui sont les puces stéréo phares d'ESS ; comparez leur son à celui de la puce Texas Instruments TI-1795 à 7 $ qui se trouve dans mon lecteur Yamaha et, croyez-moi, il n'y a aucune comparaison possible. La lecture analogique à travers mon installation à tubes est également exceptionnelle et les cellules Ortofon 2M mono et Hana SL sont superbes pour extraire toutes les informations des sillons des disques. Et il n'y a pas de mise en évidence excessive des pops ou des tics.
J'aime toujours recevoir les impressions des autres sur mon installation. Ma fille Julie et sa famille sont venues récemment, et mon gendre Andrew a demandé si nous pouvions écouter quelques morceaux qui mettaient en valeur les points forts de mon système ou pour lesquels j'avais un lien émotionnel fort. J'ai assis Andrew à l’endroit idéal, nous avons tamisé les lumières et nous avons tous écouté pendant une heure de la musique traversant de nombreux styles. Andrew n'a cessé de dire combien il était facile de visualiser les interprètes dans la scène sonore et de repérer l'emplacement des instruments. Et en écoutant des disques vintage RCA LSC, il a également noté qu'il se sentait transporté dans le temps à l'endroit de l'enregistrement. C'était presque, disait-il, comme si nous étions présents à l'événement réel. Ces commentaires m'ont enthousiasmé au plus haut point !
Julie et Andrew sont de vrais milléniaux et tous deux sont des multi-instrumentistes qui ont joué ensemble dans un groupe pendant des années avant de décider de faire une pause et de fonder une famille. Mais, leur expérience de la musique enregistrée se limite à un iPod et à une paire d'écouteurs bon marché ou à n'importe quel service de streaming auquel ils ont accès via leur iPhone. C'était la première fois que l'un ou l'autre manifestait un intérêt significatif pour mon obsession de l'audio et j'étais vraiment ravi qu'ils semblent avoir compris !
Ces deux systèmes sont impressionnants par leurs propres mérites. Pour un peu plus de 18 000 $, vous pouvez choisir le système numérique ou pour un peu moins de 16 000 $, le système analogique. Ou bien vous pouvez obtenir les deux pour 34 à 35 000 dollars. Mais, il est bon de le répéter : pour tirer le meilleur parti de votre système, vous devrez dépenser quelques milliers de dollars supplémentaires pour les traitements muraux, les câbles, le conditionnement de l'alimentation, etc. Une fois que vous l'aurez fait, vous n'en reviendrez pas du son dont votre installation est capable.
Un système de rêve ? Et comment !
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