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Banc d'essai : Amplificateur intégré Atoll IN300 Evolution

Doug Moore estime que la chaleur, la clarté et le punch de l’Atoll IN300 sont impressionnants — et il prédit qu’il fera une percée remarquée dans le monde de l’audio haut de gamme grâce à son design astucieux et à sa puissance.

Banc d'essai : Amplificateur intégré Atoll IN300 Evolution

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Cet article a été publié pour la première fois dans The Sound Advocate, avec qui PMA a un programme d'échange de contenu.

(L’Atoll IN300 examiné ici est un modèle pré-Evolution avec la même qualité sonore et la plupart, sinon toutes, des fonctionnalités actuelles. Les fonctionnalités supplémentaires de la série Evolution sont mentionnées dans la suite de cette critique.)

Il y a eu un changement dans le domaine de l’audio haut de gamme ; en réalité, j’en ai observé plusieurs ces dernières années. Je pense que cela s’explique par deux raisons principales. Premièrement, le prix du matériel audio haut de gamme a littéralement explosé, et ce choc tarifaire pousse de nombreux passionnés à se tourner vers les casques audio, où l’on peut obtenir une fidélité sonore équivalente pour une fraction du prix d’un système audio stéréo traditionnel. Deuxièmement, l’écart de performance entre les amplificateurs intégrés et les composants séparés est aujourd’hui bien moins significatif qu’auparavant.

Beaucoup d’amplificateurs intégrés actuels peuvent rivaliser avec les performances des systèmes séparés, et les différences sont souvent assez minimes pour que certains choisissent d’économiser de l’argent en optant pour une solution intégrée. En outre, les amplificateurs intégrés réduisent considérablement les problèmes liés au câblage, ce qui représente une autre source d’économie substantielle dans le monde de l’audio haut de gamme. J’ai entendu plusieurs amplificateurs intégrés offrant des performances suffisantes pour constituer une solution définitive pour de nombreux passionnés.

C’est dans cette optique que de plus en plus de gens se tournent vers des composants intégrés qui optimisent les performances tout en minimisant l’encombrement. Si je n’étais pas critique dans le domaine de l’audio haut de gamme, j’utiliserais (très probablement) un amplificateur intégré comme amplificateur principal, tant il est possible aujourd’hui d’obtenir un niveau de performance impressionnant dans un seul châssis.

L’un des éléments clés ayant permis aux amplificateurs intégrés d’atteindre des performances dignes des modèles de référence est l’isolation. La plupart des amplificateurs intégrés de qualité disposent de sections distinctes pour chaque circuit à l’intérieur du châssis. Cela signifie que l’alimentation, la section d’entrée, la section de sortie ainsi que les cartes analogiques ou numériques — comme les DAC ou les préamplis phono — sont logées dans des compartiments séparés au sein du boîtier de l’amplificateur, ce qui permet une isolation électrique efficace entre les circuits.

Atoll Electronique a été fondée à l’été 1997 par Stéphane et Emmanuel Dubreuil. À l’époque, ils avaient constaté (comme c’est encore le cas aujourd’hui) que les entreprises de l’audio haut de gamme misaient bien trop sur des composants hors de prix, sans proposer d’alternatives accessibles aux mélomanes du quotidien. C’est dans cette optique qu’ils ont commencé à concevoir et fabriquer des composants audio haut de gamme à la fois solides, bien pensés et offrant un excellent niveau de performance pour leur prix.

En tant qu’étudiant passionné par tout ce qui touche à l’audio, je connaissais Atoll, mais jusqu’à Axpona 2024, je n’avais jamais vraiment pris le temps d’explorer leurs produits. Atoll est une marque très connue et appréciée en France, mais elle reste moins présente dans d’autres régions du monde. Emilios Mandalios de Audio Excellent LLC a eu la gentillesse de me faire découvrir la marque ainsi que les superbes enceintes Atohm, que j’ai d’ailleurs testées pour The Sound Advocate. Étant impressionné par ce que j’avais entendu, j’ai demandé à Emilios de m’envoyer l’amplificateur Atoll INT300 ainsi que les enceintes Atohm GT3 HD pour un test complet. J’apprécie la démarche d’Atoll, qui cherche à se faire connaître sur d’autres marchés. L’arrivée de nouvelles options de haute qualité permet d’élargir le choix des consommateurs, tout en contribuant à maintenir les prix à un niveau compétitif grâce à la concurrence.

Atoll est une entreprise qui conçoit de nombreux produits audio, notamment des lecteurs CD, des amplificateurs de puissance et de préamplification, des DAC, des amplificateurs home cinéma et des amplificateurs intégrés. Sa série SDA a été pensée pour regrouper, dans un seul châssis, un lecteur réseau (streamer), un DAC et un amplificateur intégré. Il existe également la série IN, une gamme d’amplificateurs intégrés plus traditionnels, qui offrent les commandes et les entrées classiques de ce type d’appareils, mais avec une touche d’originalité.

Un emplacement pour carte sur un amplificateur de la série IN permet d’ajouter des fonctionnalités à l’appareil, ce qui peut s’avérer utile, par exemple, si vous disposez d’un lecteur réseau. En outre, comparée aux amplificateurs de la gamme SDA d’Atoll, la série IN intègre un transformateur légèrement plus grand ainsi qu’une capacité de filtrage supérieure, ce qui la rend un peu plus performante que les modèles SDA. Tous ces amplificateurs reposent sur une architecture en classe A/B.

Plusieurs cartes optionnelles sont disponibles, mais faites votre choix avec soin, car l’IN300 ne dispose que d’un seul emplacement pour carte :

  • Carte phono P50 (MM uniquement) : Carte phono de base pour cellules à aimant mobile. Elle permet de bénéficier d’un étage phono intégré à moindre coût.
  • Carte phono P100 (MM/MC) : Carte phono haut de gamme avec réglages complets et fonctionnement en classe A, conçue pour tirer le meilleur parti de votre cellule préférée. À choisir si vous recherchez un excellent étage phono sans vouloir recourir à un modèle externe.
  • Carte DAC DA100 : Cette carte embarque une puce AKM 4490 DAC et propose deux entrées coaxiales et deux entrées optiques, capables de gérer des flux jusqu’à 24 bits/192 kHz.
  • Carte DAC DA200 : Basée elle aussi sur une puce AKM 4490, elle ajoute deux entrées coaxiales, deux optiques, un récepteur Bluetooth et une entrée USB asynchrone pilotée par XMOS. Elle prend en charge le DSD 64, 128 et 256, ainsi que tous les formats PCM jusqu’à 384 kHz. Optez pour cette carte si vous souhaitez bénéficier d’entrées USB et Bluetooth supplémentaires pour la lecture de fichiers haute résolution.

L’installation de l’Atoll IN300 a été simple. Le panneau arrière est très bien conçu et les borniers sont de bonne qualité. Ils ont assuré une excellente connexion avec mes câbles de référence Iconoclast. Toutes les connexions RCA et XLR sont clairement indiquées. J’ai pu rapidement connecter mes câbles XLR Iconoclast de mon DAC à l’entrée XLR, et mon système analogique à l’entrée auxiliaire. L’utilisation du DAC interne se fait par des connexions simples et directes. L’unité que j’ai reçue était équipée du module DA200, qui constitue la meilleure option de DAC pour les utilisateurs ayant besoin d’un port USB et souhaitant profiter de la compatibilité DSD. Dans l’ensemble, l’IN300 a été un véritable plaisir à installer et à intégrer dans mon système.

Dans la continuité de son apparence épurée et élégante, la face avant de l’IN300 est disponible en finition aluminium noir ou naturel, et s’accompagne d’un boîtier en métal perforé au design sobre et raffiné. L’écran en façade reste minimaliste : il affiche simplement l’entrée sélectionnée et le niveau de volume. Atoll semble avoir compris qu’un affichage en façade doit rester basique, car seuls ceux dotés d’une vision surhumaine peuvent lire des détails depuis leur fauteuil d’écoute — la majorité des utilisateurs préférant utiliser la télécommande pour ajuster les réglages ou le volume.

En parlant de télécommande, celle d’Atoll est entièrement fonctionnelle : elle permet de contrôler l’IN300 mais aussi d’autres éléments de la gamme Atoll, comme les lecteurs CD, les tuners, etc. Mais alors, qu’est-ce qui distingue vraiment l’IN300 des autres amplificateurs intégrés du marché ?

C’est ce qui se cache sous le capot qui fait la différence. L’IN300 embarque deux transformateurs de puissance de 440 VA, configurés en double mono. Cela signifie que chaque canal dispose de sa propre alimentation, ce qui permet une meilleure séparation des canaux et réduit considérablement la diaphonie. Un petit transformateur séparé de 10 VA alimente également la carte numérique, garantissant une isolation optimale.

Les circuits logiques et l’affichage fonctionnent sous une tension très basse de 5 volts, ce qui réduit la consommation électrique et limite les interférences avec l’alimentation principale. Les condensateurs de filtrage sont spécifiquement conçus pour Atoll et présentent une faible résistance équivalente série (ESR), ce qui contribue également à minimiser les interférences électriques. Par ailleurs, très peu de contre-réaction est appliquée dans les étages de sortie de l’IN300, afin de préserver la dynamique et d’offrir une restitution sonore plus naturelle et musicale.

Les étages d’entrée utilisent des condensateurs blindés MKP Mundorf, tandis que le câble d’alimentation secteur est signé Absolue Creations, pour une meilleure intégrité du signal. L’IN300 intègre également un étage d’amplification en triple push-pull, là où beaucoup se contentent d’un double push-pull. Ce choix permet de réduire nettement la distorsion harmonique, d’améliorer le rendement, d’augmenter la puissance de sortie et d’optimiser la dissipation thermique. Tous ces atouts permettent à un bon amplificateur de franchir un cap et de devenir réellement exceptionnel. J’apprécie particulièrement de voir des fabricants opter pour des composants de meilleure qualité que ceux disponibles dans le commerce standard. Car, tout comme pour les filtres de haut-parleurs, les composants comptent vraiment — et ceux qui prétendent le contraire ne les ont tout simplement pas entendus, ou n’ont pas étudié l’impact qu’une qualité de fabrication supérieure peut avoir sur le rendu sonore.

Une fois l’Atoll IN300 intégré à mon système, j’ai pu entamer mon évaluation. Parallèlement, je testais également les enceintes Atohm GT3 HD. Les Atohm ont donc naturellement joué un rôle dans cette écoute, en alternance avec mes enceintes Spatial Audio entièrement modifiées.

Dès la première écoute, une chose est apparue comme une évidence : l’Atoll IN300 et les Atohm GT3 HD semblent faits l’un pour l’autre ! Si quelqu’un de mon entourage s’intéressait aux Atohm GT3, je lui recommanderais sans hésiter l’IN300 comme partenaire idéal. Je comprends désormais pourquoi Atoll et Atohm exposent ensemble dans les salons audio. Ils partagent manifestement une même vision sonore — un rendu propre, clair et musical, avec un médium chaleureux mais précis, qui permet à toutes les sources de s’exprimer pleinement.

L’écoute du morceau « What Good Am I » extrait de l’album « Praise and Blame » de Tom Jones, sorti en 2010, m’a permis de ressentir pleinement la synergie entre l’amplificateur Atoll et les enceintes Atohm. Le rythme de la batterie résonnait dans la pièce avec puissance, comme il se doit, mais aussi avec un grand sens du détail et du réalisme. La voix de Tom Jones, quant à elle, était rendue avec une présence saisissante. La scène sonore était à la fois profonde et bien étagée — ce qui est remarquable, car beaucoup d’amplificateurs dans cette gamme de prix (moins de 10 000 $US) peinent à restituer une telle spatialisation, souvent bridée par des composants internes de moindre qualité. Pour les mélomanes qui souhaitent tirer toute la quintessence de leur musique, l’Atoll IN300 est véritablement à la hauteur.

Après avoir savouré ce morceau sur les Atohm, j’ai décidé d’intégrer mes enceintes Spatial Audio M3 Turbo S, largement modifiées, pour voir comment l’Atoll s’en sortirait avec elles. Ces enceintes sont désormais très éloignées de leurs spécifications d’usine, et il n’existe rien sur le marché qui leur soit directement comparable. Mais après mes modifications, elles offrent un rendu sonore qui se rapproche autant que possible d’un niveau de référence, du moins dans ma salle d’écoute.

La quantité de détails que peuvent restituer les nouveaux haut-parleurs à compression SB Audience de Spatial Audio est parfois tout simplement saisissante. Et inutile d’essayer de vous préparer à la force dynamique de ces enceintes ! L’Atoll IN300 disposait de plus qu’assez de puissance et de finesse pour mon « Spatial spécial » (oui, je sais, ça sonne un peu ringard), et cette puissance a permis de libérer des dynamiques sans effort.

Tout comme avec mon combo de référence Hegel P20 / Pass Labs X150.5, les réserves de courant de l’IN300 dépassent largement les besoins des Spatials. À aucun moment de l’écoute, l’ampli n’a semblé être mis à rude épreuve. Ce n’est guère surprenant, compte tenu de l’efficacité de 95 dB de ces enceintes — mais même les 92 dB légèrement inférieurs des Atohm GT3 n’ont pas posé le moindre souci à l’IN300. Avec ses 150 W par canal sous 8 ohms et 260 W sous 4 ohms, l’IN300 est prêt pour toutes les situations. Pour pratiquement toutes les enceintes auxquelles je peux penser, l’IN300 sera capable de les alimenter sans effort, et pour longtemps. (Et si cela ne suffisait vraiment pas, il reste toujours l’IN400 !) Même si l’Atoll n’a pas opéré la même magie avec mes enceintes de référence qu’avec les Atohm, il a néanmoins tenu toutes ses promesses.

L’Atoll IN300 s’est très bien marié à mes enceintes de référence, mais a révélé un caractère sonore légèrement plus chaleureux que celui de mon combo habituel. Ce n’est pas un défaut en soi, car cela a donné lieu à une écoute très agréable et non fatigante. Les détails sont bien présents, mais ils sont présentés de manière plus feutrée que sur mon système de référence.

Les basses étaient fermes et bien maîtrisées, même si elles manquaient un peu de la rigueur que j’avais observée avec l’amplificateur stéréo Orchard Audio Starkrimson Ultra DMC 2.0 lors d’un précédent test. Mais pour un amplificateur de classe A/B conventionnel, le résultat était plus que satisfaisant. Les médiums avaient de la matière, de la justesse dans le timbre, et une signature sonore à la fois claire et chaleureuse. C’est dans les aigus que les différences les plus marquées avec mon matériel de référence se sont fait entendre : les hautes fréquences de l’Atoll étaient détaillées, mais semblaient légèrement en retrait dans le mix par rapport à mon système habituel.

Cela m’a particulièrement frappé à l’écoute de la superbe chanson « Harvest Feast » d’All Them Witches. Les cymbales étaient bien là, mais un peu en arrière sur la scène sonore. Cela n’a rien enlevé au réalisme de la piste ni, d’ailleurs, à mon plaisir d’écoute — mais c’est un point à garder à l’esprit lorsqu’on envisage d’associer l’INT300 à des enceintes. Si vous possédez des enceintes au rendu déjà très chaleureux, je recommande vivement d’essayer l’IN300 avec elles avant achat, dans la mesure du possible, afin de s’assurer d’une bonne synergie. Ce morceau est censé être percutant, frontal, et vous plonger directement dans le studio. Et c’était bel et bien le cas, grâce à la combinaison de mon streamer réseau de référence PS Audio Airlens, du DAC Denafrips Venus II, et de l’Atoll INT300 alimentant mes enceintes de référence.

La scène sonore était ample et détaillée, permettant à la guitare de trouver naturellement sa place pendant que les percussions dynamiques faisaient vibrer la pièce, tandis que les voix étaient pleines d’énergie et de nuances ! J’ai pu oublier les prix, les spécifications techniques, la classe de l’ampli — et toutes les autres foutaises qui nous préoccupent trop souvent — pour simplement profiter de ce morceau génial. J’espère que c’est précisément ce que recherchent la plupart d’entre nous, au fond.

Pour ce qui est de la comparaison entre l’IN300 et mon cher duo Pass Labs X150.5 et préampli Hegel P20 sur ces mêmes morceaux, il faut garder à l’esprit que le Pass Labs X150.5 se vendait déjà, en 2004, au prix auquel l’INT300 est proposé aujourd’hui. Autrement dit, avec l’inflation actuelle délirante, mon Pass Labs coûterait presque le double de l’IN300 ! Et cela sans même compter le prix du préampli P20. Dans ce contexte, mon combo de référence garde l’avantage en matière de dynamique générale et de réalisme. Mais l’IN300 n’a pas démérité — loin de là — et n’a été dépassé que de peu.

L’IN300 m’a permis de percevoir les différents plans sonores et la profondeur de la scène dans le morceau. La scène n’était peut-être pas aussi large que celle offerte par mon système de référence, mais elle s’en approchait nettement, et la profondeur était tout aussi convaincante. Le seul domaine où ma configuration habituelle a clairement montré qu’elle jouait dans une autre catégorie, c’est le réalisme instrumental. Avec elle, j’avais presque l’impression de sentir physiquement la guitare jouer juste devant moi. C’est un choc la première fois qu’on atteint ce niveau de raffinement et de réalisme. Cela dit, l’Atoll IN300 rivalise — voire surpasse — tous les amplificateurs à transistors que j’ai pu écouter dans cette gamme de prix sur ce critère. Et ce n’est pas rien, vu la férocité de la concurrence dans cette catégorie. Pour garantir une évaluation équitable, j’ai utilisé mes références habituelles : le streamer PS Audio Airlens et le DAC Denafrips Venus II.

J’ai également testé en profondeur le module DAC interne DA200 de l’IN300, et je peux confirmer que c’est une excellente option pour ceux qui ne souhaitent pas ajouter un appareil externe. Il suffit de brancher votre streamer ou votre source, et c’est parti ! Le DA200 fonctionne parfaitement et offre un bon rendu sonore. Non, il n’a pas le raffinement ni l’assise dans le grave de mon Venus II, et il n’atteint pas non plus son niveau en matière de spatialisation et d’image sonore.

Je comparerais le DA200 intégré à bon nombre de DAC à puce que l’on trouve dans une fourchette de prix allant de 200 à 500 $US. Le son est propre, clair et engageant, mais peut paraître un peu trop numérique ou ciselé en comparaison avec ma référence. À mon avis, les nouveaux propriétaires de l’IN300 feraient bien de ne pas investir dans un DAC externe tant qu’ils restent dans cette gamme de prix, et de profiter du DAC interne.

En revanche, si vous souhaitez vraiment découvrir ce que la section amplification de l’INT300 a dans le ventre, branchez-lui un DAC externe haut de gamme et écoutez. Vous pourriez bien être surpris. L’INT300 offre une excellente marge de progression et montre tout son potentiel lorsqu’il est associé à un DAC de haut niveau, de meilleurs câbles et des enceintes de qualité supérieure.

Conclusion :

J’ai vraiment apprécié le temps passé avec l’Atoll IN300. C’est un amplificateur bien conçu et solidement construit, qui intègre bon nombre des fonctionnalités recherchées par les audiophiles d’aujourd’hui. On peut l’équiper d’un étage phono ou d’une carte DAC selon ses besoins. Son installation comme son utilisation sont un vrai jeu d’enfant, et grâce à sa puissance généreuse, il est capable de piloter la grande majorité des enceintes.

Le DAC interne ne va pas révolutionner l’écoute numérique, mais il offrira un rendu tout à fait satisfaisant à ceux qui privilégient un design épuré et compact. Et si vous recherchez un meilleur rendu numérique, rien ne vous empêche d’y associer un DAC externe. L’IN300 propose également de très bonnes options pour le phono. Je ne prétends pas que l’Atoll IN300 est l’ampli intégré au meilleur son dans sa catégorie de prix, mais je peux dire ceci : au regard de ce qu’il offre pour son tarif, et des performances qu’il a su livrer face à des concurrents bien plus coûteux dans mon système, je recommande vivement à toute personne cherchant un ampli intégré dans cette gamme de prix de lui accorder une écoute attentive. Une recommandation sans réserve !

Prix : 5 499 $CA / 4 500 $US

Atoll Electronique | Audio Excellent, distributeur d’Atoll Electronique, Atohm et Sinfoni Audio

Système utilisé
Enceintes : Spatial Audio M3 Turbo S à baffle ouvert, fortement modifiées, avec pavillons personnalisés / caisson de basses REL T9x
Numérique : Denafrips Venus II / streamer réseau PS Audio Airlens
Analogique : platine Pro-Ject X2 B, préamplis phono Darlington Labs MP-7 et SU-7, cellule Audio-Technica AT33 PTG/ii
Amplification : préampli Hegel P20, ampli de puissance Pass Labs X150.5
Conditionneur : PS Audio Quintet
Casque : IFI HIP DAC, casque en rotation
Câbles : câbles d’enceintes Iconoclast Series 2 SPTPC, câbles XLR Iconoclast Generation 2 ETPC, interconnexions RCA Gotham 4/1, câble de subwoofer Iconoclast BAV REL

DONNÉES TECHNIQUES

Puissance en Wrms/canal/8 Ω (230 V) : 150 W
Puissance en Wrms/canal/4 Ω (230 V) : 260 W
Alimentation : 2×440 VA + 10 VA
Total de la capacité : 86 150 µF
Nombre d’entrées : 5 + 1 BY-PASS
Consommation à l’arrêt (interrupteur éteint) : 0 W
Consommation en veille (basse consommation) : < 0,5 W
Consommation en mode préchauffage : 27 W
Consommation en fonctionnement : 29 W – 700 W
Impédance d’entrée : 220 kΩ
Niveau d’entrée maximal : 3,5 Vrms
Sensibilité : 450 mV
Rapport signal/bruit : 100 dB
Distorsion à 1 kHz : 0,05 % (à 10 W)
Bande passante : 5 Hz – 100 kHz
Temps de montée : 2,0 µs
Dimensions : 440 × 365 × 103 mm
Poids : 16 kg

Reproduit avec l'autorisation de l'auteur. Pour plus d'articles comme celui-ci, visitez The Sound Advocate.

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